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Dérivés du cannabis, qu’en est-il de la légalisation en Europe ?

En Europe, certains dérivés du cannabis ont obtenu la faveur des autorités pour circuler librement. Ce serait bien le cas en ce qui concerne les produits à base de CBD ou ceux de la catégorie des cannabis thérapeutiques. Pour d’autres, c’est une autre paire de manches en faisant allusion à ceux dont la teneur en THC est supérieure à 0,3% comme c’est le cas pour le cannabis récréatif. C’est du moins, du point de vue général puisqu’en y regardant de près, il serait facile de croire que la disparité est bien au rendez-vous. Si certains pays se sont contentés de pénaliser le cannabis récréatif, d’autres sont allés jusqu’à interdire le cannabis médical. Tout cela pour en venir au fait que sur le la légalisation des dérivés du cannabis varie d’un territoire à l’autre même au sein de l’UE.

Quelle différence entre les dérivés du cannabis ?

Le cannabis est une plante aux multiples vertus allant des propriétés thérapeutiques aux effets psychotropes. D’où l’existence des différentes catégories essentiellement connues du grand public. À savoir, le cannabis CBD, le cannabis thérapeutique et le cannabis récréatif. Oui, mais quelle est la différence ?

Eh bien, elle réside principalement dans la contenance en THC. Celle-ci joue un rôle majeur dans la classification des dérivés du cannabis. D’ordre général, les produits sont de la catégorie du cannabis CBD dans la mesure où le niveau de THC est inférieur à 0,3%. En respectant ce seuil, les articles peuvent circuler librement à la vente comme à la consommation. Ils sont légaux aux yeux de la loi comme c’est le cas pour le CBD, le CBG, le CBN ou encore le HHC connu pour être un moyen légal pour planer.

Au-delà de 0,3% de THC, les dérivés se retrouvent dans une autre catégorie. Dans la liste des cannabis thérapeutiques ou récréatifs principalement consommés pour le plaisir en guise de divertissement pour leurs effets high ou euphorisants.

Vous l’aurez compris, le THC joue pour beaucoup dans la classification. La raison est simple. Il s’agit de l’unique substance psychoactive parmi les différentes molécules présentes naturellement dans le cannabis. À un taux relativement faible (inférieur à 0,3%), il peut être bénéfique. À forte dose, le THC peut conduire à la dépendance sans parler de ses effets secondaires qui ne sont pas pour jouer en la faveur des consommateurs. Voilà pourquoi, les dérivés de cannabis à taux élevé de THC sont aussi considérés comme des stupéfiants.

Le cannabis récréatif est sur la bonne voie

Comme susmentionné, le cannabis récréatif se dresse en tête de liste des produits prohibés auprès de nombreux pays à cause des effets psychotropes du THC. Mais peut-être plus pour longtemps puisque les indicateurs portent à croire que ce dérivé de cannabis est sur la bonne en ce qui concerne sa légalisation. Pour le dire, il suffit de porter un regard sur les décisions prises par les nations de l’Europe. Membres de l’UE ou non.

Malte ouvre la voie

Sur le Vieux continent, autant dire que la légalisation du cannabis récréatif est plutôt abracadabrante. Simplement parce que de nombreux pays ont fait le choix de décriminaliser la possession et la culture du cannabis en petite quantité. Le hic, c’est qu’ils n’ont pas autorisé l’achat ou la consommation sur la place publique au risque de payer une amende.

À ce stade, l’Europe compte plus d’une dizaine de nations à œuvrer dans ce sens. À savoir, la Suisse, la Slovénie, la République tchèque, la Moldavie, le Luxembourg, l’Italie, L’Estonie, la Croitie, l’Autriche et l’Espagne. Les Pays-Bas sont aussi de la liste en précisant que ce pays a fait ce choix depuis 1972. Pour les autres, c’est plutôt récent étant donné que c’était en 2021 avec le Portugal en tête de liste.

Mais qu’importe l’année de lancement, ces initiatives portent à croire que ce dérivé de cannabis a fait un bond en avant dans le monde légal même s’il y a encore du chemin à faire. Quoi qu’il en soit, vous devez savoir qu’il a déjà atteint son but à Malte. Eh oui ! Grâce à une nouvelle loi introduite en 2021, cette Île a ouvert la voie à la légalisation du cannabis récréatif en Europe. De quoi permettre aux consommateurs de :

  • Transporter jusqu’à sept grammes et à stocker jusqu’à 50 grammes chez eux ;
  • Cultiver à domicile ;
  • Organiser des évènements à but non lucratif pour distribuer la plante via des associations de cannabis.

D’autres pourraient suivre l’exemple

Vous l’aurez compris, Malte est la toute première nation du Vieux continent à accorder son feu vert à la légalisation du cannabis récréatif. L’unique d’ailleurs puisque le pays est le seul à emprunter cette voie. Mais peut-être plus pour longtemps. D’autres pourraient bien suivre l’exemple dans un avenir proche une fois les barrières franchies.

Ainsi, il serait utile de préciser qu’en faisant ce choix, cette Île a pris l’avantage sur le Luxembourg dans cette course. Simplement parce que ce territoire s’est déjà fixé pour objectif de créer un marché récréatif en début 2023. Un projet qui n’est pas encore près de voir le bout du tunnel notamment à cause des voix anti-cannabis.

Situation similaire au Portugal qui s’était promis une réforme visant à légaliser les dérivés du cannabis y compris le récréatif. Le hic, c’est qu’il s’agit d’un projet du gouvernement sortant pour ainsi dire que la situation pourrait changer avec l’exécutif entrant qui voit les choses autrement.

Même son de cloche pour la Hollande. Le pays prévoit la mise en place d’un système juridique encadrant le commerce et la culture du cannabis pour 2023. Ce qui est déjà une bonne nouvelle sauf que pour l’heure, des mesures contradictoires ont été adoptées comme l’interdiction du cannatourisme ou encore la fermeture des coffeeshops à Amsterdam.

C’est un peu la même chose en Allemagne. Le gouvernement œuvre pour la mise en place d’une réforme qui devrait inclure l’usage des dérivés récréatifs dans les mois ou les années qui viennent. D’ici là, les producteurs et les consommateurs ont intérêt à bien se tenir au risque de se faire pénaliser comme ce fut récemment le cas pour 200 000 individus et plus de 200 entreprises.

La Suisse pourrait occuper la seconde marche du podium

Il va sans dire que ces pays de l’Europe se doivent de franchir certaines barrières avant d’arriver à légaliser ce dérivé de cannabis qu’est le récréatif. Toutefois, les indicateurs portent à croire que la Suisse pourrait bien occuper la deuxième plus haute marche du podium après Malte.

Pour le dire, il suffit de porter un regard sur sa décision récente de lancer un programme d’essai visant la légalisation de cannabis à taux élevé de THC. Ce genre de produit a obtenu l’accord des autorités pour la commercialisation en pharmacie. D’ailleurs, les professionnels du domaine ne devraient pas tarder à recevoir les premières commandes et à les commercialiser.

En agissant ainsi, la Suisse a supplanté l’Allemagne qui a le choix entre l’adoption d’un plan similaire ou la création de cannabis club. Quoi qu’il en soit, c’est l’intention qui compte selon les analystes découvrant un nouveau levier de développement pour la catégorie récréative en Europe.  

Qu’en est-il des autres dérivés du cannabis ?

Certains pays ont décidé d’accorder une chance au cannabis récréatif. Pour d’autres, à l’instar de la Finlande, du Royaume-Uni ou de la France, il faudra attendre encore un bon bout de temps. Leur position est toutefois plus clémente vis-à-vis des autres dérivés du cannabis notamment en ce qui concerne ceux dont la teneur en THC est inférieure à 0,3%. À savoir, les produits à base de CBD.

Pour ces derniers, les Européens font preuve de clémence étant conscients du fait qu’ils ne sont pas psychoactifs et surtout qu’ils sont bénéfiques pour la santé et le bien-être. Voilà pourquoi, le marché du CBD est légal partout sur le Continent. Ce qui n’est pas encore le cas en ce qui concerne le cannabis thérapeutique. La disparité législative est encore au rendez-vous pour cette catégorie.

Elle est légale auprès de certains pays comme l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal ou la Suisse. Pour d’autres comme le Royaume-Uni, eh bien, il faut dire que c’est encore un rêve lointain en notant qu’il n’est pas le seul.

Quant à la France, elle y réfléchit à travers la mise en place d’un essai médical limité en vue d’une légalisation. En agissant ainsi, la nation emboîte les pas du Danemark œuvrant dans ce sens depuis 2018 pour une période de quatre ans.

Depuis peu, le gouvernement grec a aussi déclaré que l’accès au cannabis thérapeutique est désormais autorisé en Grèce pour les natifs et les touristes. Ces derniers peuvent s’en procurer auprès des pharmacies à une condition. Qu’ils présentent une ordonnance médicale.

En bref

La légalisation des produits dérivés du cannabis est encore loin de faire l’unanimité en Europe. Une situation qui concerne principalement les catégories à taux élevé de THC que peuvent l’être les variétés thérapeutiques et récréatives.

N’empêche que les produits à base de CBD n’échappent pas à cette règle même s’ils ont le feu vert auprès de la grande majorité. Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur les membres de l’Union européenne. La légalité du CBD varie d’un pays à l’autre, malgré la décision de l’UE de l’intégrer dans la liste des nouveaux aliments.

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